Communiquer avec les tiers, comme télépilote

Communiquer avec les tiers

Nous vous proposons d’aborder à la suite la communication lors d’une mission de drone en France (Pour l’aspect réglementaire. Transposable dans d’autres pays, en dehors de ce domaine.). Il s’agit de communiquer, pour assurer la sécurité au sol,  avec les badauds ou tiers, sans lien direct avec la mission. Mais également de communiquer avec les personnes présentes dans la zone d’exclusion des tiers.

Communiquer sur les risques liés aux missions de drones

La matérialisation de la zone dite d’exclusion des tiers ?

La réglementation française précise que l’exploitant professionnel doit prendre toute disposition qu’il juge nécessaire, au moyen d’aménagements au sol et/ou à l’aide de personnels. En effet, il s’agit d’éloigner les tiers de la zone d’opération afin de limiter les risques en cas de crash ou d’atterrissage d’urgence. Pour les scénarios de vols S-1 et S-3, il doit s’assurer qu’à tout moment du vol aucun tiers non autorisé ne pénètre dans la zone d’exclusion. Et pour des raisons de sécurité, ne peuvent être présentes dans cette zone d’exclusion des tiers que les personnes en lien direct avec l’activité. De plus, ils ont été informé préalablement des risques et des consignes de sécurité à respecter, suite à un briefing de sécurité. Par contre, il n’est pas précisé les moyens à utiliser pour matérialiser cette zone ou communiquer.

Certains professionnels ne s’embarrassent pas avec une matérialisation au sol, sous prétexte que des plots ou autres pourraient être visibles sur les images et car cela prendrait trop de temps de mise en place ! Comment voulez-vous dans ces conditions que les tiers au sol puissent savoir qu’il existe une telle zone si elle est du domaine du virtuel ou de l’invisible ? C’est le meilleur moyen que des badauds s’approchent dangereusement de votre drone qui évolue, souvent par simple curiosité.

Communiquer sur la nature du danger ?

chevalet de signalisation et communiquer sur la nature du dangerMême chose, que penser de simple plots ou cônes de chantier matérialisant une zone, si la nature du danger n’est pas précisée clairement à destination des tiers au sol ? Par conséquent, seuls des chevalets ou panneaux de signalisation pourraient le préciser de manière claire. De même, en zone touristique, nous vous conseillons d’utiliser les chevalets Français/Anglais que nous proposons dans notre boutique afin d’être compris même des étrangers. Si l’information est suffisamment claire, dans la majorité des situations, ils devraient comprendre par eux-même.

En tant que télépilote, vous avez une obligation à minima de moyens, en termes de sécurité. Le risque zéro n’existe jamais, même pour un télépilote sérieux et compétent. Par conséquent, on peut au mieux tenter de s’approcher d’une obligation de résultat. La marge est donc importante dans le domaine et devra être dimensionnée aux risques réels.

Quelques questions de bon sens, dans le domaine:

  • Comment allez-vous expliquer en cas de contrôle sur le terrain par les forces de l’ordre, voir pire en cas d’accident, face à un(e) juge, comment les tiers au sol peuvent avoir connaissance de la nature du danger et d’une zone définie, sans information sur le sujet ? Vous avez intérêt à avoir des éléments de réponse argumentés et probants;
  • De même, comment les forces de l’ordre peuvent-elles mesurer votre zone d’exclusion des tiers pour voir si elle est conforme aux préconisations du guide des activités particulières et au fameux abaque qui propose des distances selon la hauteur de vol et la vitesse d’évolution du drone ?

Produits que nous proposons dans notre boutique sur le sujet:

Communiquer lors des briefing et débriefing de sécurité

Le briefing de sécurité sera réalisé selon les préconisations du manuel d’exploitation ou MANEX (ex-MAP) de l’exploitant.

Il tiendra compte notamment de différents éléments dont la liste n’est pas exhaustive:

  • analyse de risques préalable et dangers potentiels;
  • contexte et scénario de vol (S1, S2, S3, S4);
  • objectif de la mission de captation;
  • type de drone;
  • distance de sécurité de préférence matérialisée (limite, zone ou stationner…);
  • danger lié au décollage;
  • danger lié à l’atterrissage;
  • risque lié au RTH (Return to Home), c’est-à-dire le retour automatique au point de décollage;
  • risque en cas de perte de contrôle et procédures d’urgence;
  • rappel du numéro d’appel d’urgence médicale (centre 15) …

Choisissez un lieu calme, de préférence sans bruit au sens premier. Mais également, en terme de bruit en communication: tout ce qui pourrait détourner l’attention sera à éviter: passage de véhicules ou de personnes, défilé de mannequins 😉 ,… . En début de briefing faites un appel à l’information afin d’attendre que les personnes présentes soient bien attentives. Avant d’énoncer les consignes, précisez bien votre rôle et l’objectif en terme de sécurité que représente le briefing, tout en mettant en confiance.

S’il est efficace, il doit être concis, compréhensible par tous (langage “non aéro” face à des néophytes) et précis. Il ne doit pas prendre plus de 5 à 10 minutes, pour éviter d’endormir votre auditoire.

De plus, en fin de briefing, répondez aux questions éventuelles. Puis, demandez à une des personnes présentes de reformuler ce qu’elle a retenu (feedback). Cela vous permettra de vous assurer que les consignes ont bien été comprises. La classique question: “Tout le monde a compris ?” n’a pas grand intérêt…En effet, le plus souvent tout le monde vous répondra qu’il a compris, même si ce n’est pas le cas 😉

Le débriefing présente l’intérêt d’analyser la sécurité suite à la mission et d’exploiter le retour d’expérience…assez peu l’effectue dans les faits.  

L’attestation d’information sur les mesures d’urgence et de protection des tiers

Attestation zone exclusion des tiers et communiquer lors d'un briefing

Les personnes directement en lien avec l’activité particulière ayant signé une attestation stipulant qu’elles ont été informées sur les mesures d’urgence définies par l’exploitant en cas d’incident en vol de l’aéronef (données lors du briefing de sécurité) peuvent être présente dans la zone. « personnes directement en lien avec l’activité », veut dire les personnes dont la présence se justifie par la mission elle-même. En effet, sans la mission, elles ne seraient pas présentes. Ainsi par exemple, lors du tournage d’un film, les acteurs peuvent être considérés comme directement en lien avec la mission. Par contre, les participants à un marathon, les visiteurs d’un monument ou les passants dans une rue ne peuvent être considérés comme participant à une mission de captation aérienne.

Les attestations pourront être conservées avec le MAP lors de la mission.

L’attestation est-elle une décharge de responsabilité ?

Contrairement, à ce que certains pensent à tort, il ne s’agit pas d’une décharge de responsabilité. En effet, le télépilote reste responsable de la sécurité, quoi qu’il arrive. En effet, une décharge de responsabilité n’a aucune valeur légale en droit français ou belge. Par contre, le formulaire de renonciation et de décharge de responsabilité (Waiver and Release of Liability Form) est légal et très prisé par le droit des pays sous influence anglosaxone, inspiré du système anglais de la Common Law. A titre d’exemple aux USA, il n’est pas rare, même entre amis, de faire signer des décharges de responsabilité, pour réduire le risque judiciaire en cas d’accident de loisir ou de la vie courante. Un procès en réparations peut coûter très cher, avec des avocats qui sont de véritables businessmen (Lire pour aller plus loin: La place de la justice aux Etats-Unis: un tout autre état d’esprit).

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La sécurité a toujours un coût

Matérialiser une zone d’exclusion des tiers prend nécessairement du temps, fait partie de notre activité, devra être adaptée au contexte de scénario de vol S1, S2, S3, à la fréquentation et à la configuration du site…etc. De même, la matérialisation au sol pourra être placée de manière judicieuse afin qu’elle ne soit pas visible sur les prises de vues aériennes. Voir en cas de besoin, la zone pourra être déplacée selon l’objectif des prises de vues.

Il faut avoir à l’esprit que la sécurité a toujours un coût, notamment en terme de temps de mise en place et de moyens matériel, voir humain. Mais bien souvent les efforts dans le domaine ne sont récompensés que face à un quasi accident ou accident, en appréciant l’intérêt du dispositif ou des mesures prises, à postériori. Mais pour un certain nombre, la sécurité est considérée comme une contrainte trop lourde, voir inutile, jusqu’au jour où…

Comportement des tiers vis-à-vis de la zone d’exclusion ?

Dans un certain nombre de cas, la matérialisation de la zone d’exclusion des tiers avec des cônes de chantier, rubalise, chevalets ou panneaux de signalisation, voir assistant ne suffisent pas. Il est probable que vous ayez déjà rencontré quelques rares cas, sujets à anecdotes… En effet, certains badauds peuvent parfois:

  • Etre trop curieux(ses) par nature;
  • Ne pas aimer la contradiction face à leur but de passer coûte que coûte;
  • Etre fainéants au point de ne pas vouloir contourner la zone car cela demande de marcher plus;
  • Ne pas apprécier que l’on modifie leurs habitude de passage;
  • Pensez que le drone est un loisir et ne pas comprendre que certains s’amusent au détriment des autres;
  • Considérer que créer une zone interdite contrevient à leur liberté individuelle qu’ils la considèrent bafouée sur l’espace public….etc

La bêtise comme l’imagination humaines n’ont pas de limites et cette liste n’est donc pas exhaustive…comme la nature humaine peut être parfois complexe 😉 Le plus souvent, vous aurez à faire de la pédagogie, pour expliquer votre travail, pourquoi vous matérialisez une zone et afin de contribuer à l’acceptation sociale du drone bien souvent mise à mal. C’est par exemple le cas de certains médias qui font passer son utilisation comme dangereuse, pour commettre des actes malveillants, espionner ses semblables et j’en passe…

Dans certains contextes, notamment en scénario S3, avec une fréquentation importante par exemple, vous n’aurez pas d’autre choix que de vous faire aider par des assistants afin de faire respecter la zone d’exclusion des tiers et d’éviter des conduites dangereuses des passants.

En dehors, des humains, un chien errant constituera souvent une situation à risque beaucoup plus difficile à contrôler.

Ménager des zones plus grandes, avoir une bonne visibilité sur l’approche des tiers depuis votre lieu de télépilotage et l’anticipation seront les paramètres sur lesquels vous pourrez jouer afin de prévenir les intrusions et les risques au sol.

Notamment quand vous êtes à distance et que vous opérez, il n’est pas toujours facile de communiquer avec des tiers qui s’approchent des limites matérialisées de votre zone d’exclusion des tiers.

Communication sonore avec les tiers

Sifflet de sécurité pour communiquerUn moyen sonore permettra d’attirer l’attention à distance. S’il est puissant et bien utilisé, il pourra stopper net quelqu’un qui serait tenté d’approcher trop près de la zone d’exclusion des tiers.

 La parole criée, dans le meilleur des cas permet d’atteindre 100 dB et a donc ses limites à distance pour communiquer.

Le langage sifflé est un mode de communication consistant à siffler, répandu dans le monde entier mais limité le plus souvent à des environnements où les sifflements sont plus efficaces que la parole ordinaire: montagnes et forêts denses, principalement. A notre niveau, c’est son usage symbolique qui nous intéressera. 

Une des spécificités du sifflet est que le son, généralement strident, se détache du fond sonore, ce qui en fait un instrument de signal particulièrement adapté qui va jusqu’à permettre un véritable langage. En dehors de ses fonctions musicale, rituelle ou ludique, le sifflet renvoie aussi à un moyen d’attirer l’attention face à une interdiction ou pour communiquer une alerte. Il est par exemple utilisé par:

  • Les nageurs sauveteurs sur les plages ou dans les piscines;
  • Les arbitres en sports collectifs (foot, basket, rugby, volley…) pour faire respecter les règles de jeu;
  • Les forces de l’ordre pour le contrôle de la circulation….

Le sifflet de sécurité que nous proposons dans notre boutique est donné par le fabricant, jusqu’à 150 dB.

Une corne de brume sera puissante mais probablement moins signifiante qu’un sifflet de sécurité. Elle permettra à minima d’attirer l’attention, voir de stopper net par son intensité.

Le timbre strident désagréable, l’intensité, mais surtout la répétition seront importants dans le cadre de cet usage. En effet, un sifflet avec un timbre renvoyant à la fête ou au jeu n’aurait plus son rôle de signifiant symbolique pour être efficace.

Niveaux sonores
Les niveaux sonores en dB – Source: www.tout-ouie.ch

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Communiquer par gestes avec les tiers

Signal d'arrêt en aéronautique pour communiquer par gestes
Auteur: Sgt. David W. Richards, U.S. Air Force. – 960826-F-2829R-007
L’aviateur principal Creig H. Dunlap, du 615e escadron de maintenance aéronautique de l’U.S. Air Force (615th Air Mobility Maintenance Squadron) communique par signaux avec le pilote d’un avion de transport russe AN-124 pour qu’il rejoigne son emplacement de stationnement sur le tarmac de la base aérienne de Prince Sultan, à Al Kharj, en Arabie saoudite, le 26 août 1996. Traduction de la légende: Denis JEANT.

Après avoir utilisé un moyen sonore, afin d’attirer l’attention à distance, il peut être intéressant d’employer des signes, en communiquant par des gestes. La communication des signes peut-être très efficace, elle est notamment utilisée par:

  • Langage des signes des indiens pour communiquer;
  • Malentendants pour échanger, avec un véritable langage très riche;
  • Communication non verbale pour appuyer son discours comme orateur;
  • Plongeurs et leurs signes pour échanger sous l’eau;
  • Arbitre sur le terrain pour faire respecter les règles du jeu;
  • Chef d’orchestre;
  • Ouvrier sur un chantier avec un grutier;
  • Plongeur hélico (mer) ou secouriste (montagne) avec le mécanicien treuilliste d’un hélicoptère de secours;
  • Traders de parquet à la bourse;
  • Dresseur avec un animal;
  • Forces de l’ordre pour réguler la circulation;
  • Chef de section et militaires ou unités d’élites pour progresser en silence;
  • Signal de détresse en mer avec mouvements lents et répétés de haut en bas des bras étendus de chaque côté;
  • Signal de détresse en montagne (ou à terre) en direction d’un aéronef, en levant les mains en forme de V afin de former un Y avec vos corps/bras, équivalent à la première lettre de “Yes” (signifiant que oui, vous avez besoin de secours);
  • Chiens jaunes” pour par exemple faire apponter un hélico sur un navire de guerre ou “marshaller” ou “batman” (agent de piste) sur un aérodrome qui guide un aéronef jusqu’à son aire de stationnement…etc…

Communiquer par gestes (signaux) est généralement utilisée lorsqu’il y a un défaut de communication, à cause d’une distance trop grande pour que la parole suffise. A ma connaissance, il n’existe pas de signaux officiels dans le milieu du drone mais rien ne nous empêche d’en créer et d’en utiliser. En effet, l’objectif dans le domaine est que votre communication gestuelle soit signifiante et efficace. Nous avons déjà expérimenté avec succès certains signes que nous utilisons sur le terrain et que nous vous proposons de tester par vous même:

Main en piston, comme pour arrêter (communication non verbale) ou le signe stop du plongeur: STOP

Main en piston de face

Main en piston

De face

Main en piston de dos

Main en piston

De dos

Ce signe est efficace pour communiquer, porteur de sens universel, mais moins visible à distance.

Bras en croix faisant face, avec ou sans mouvement, en barrage: STOP

Bras en croix de face

Bras en croix au dessus de la tête

De face

Bras croisés de dos

Bras en croix au dessus de la tête

De dos

Avec mouvement, c’est le signal utilisé par l’agent de piste ou “batman” afin de signifier l”’arrêt d’urgence” à un aéronef.

Très efficace, il est bien visible à distance, à condition que les bras se détachent bien du corps, au dessus de la tête, pour être bien visibles.

Produits que nous proposons dans notre boutique sur le sujet:

Nous n’avons rien à vous proposer sur le sujet. En effet, vos bras suffiront 😉

N’hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous faire part de votre expérience dans les commentaires à la suite, en bas de page. Découvrez également nos autres articles, nouvelles de la boutique et nouveaux matériels…, dans la partie “Blog” du site.

4 Commentaires sur “Communiquer avec les tiers, comme télépilote

  1. DICKX Stephane says:

    bonjour
    Avez vous un exemple de document vierge a faire signer a des tiers qui voudraient penetrer dans la zone d’exclusion
    merci

    • Denis JEANT says:

      Bonjour Stéphane,
      Vous trouverez un exemple d’un document Word (.doc) sur le sujet sur une page en lien de la DGAC à la suite: Attestation d’information pour toutes les personnes externes à l’exploitation mais ayant un lien avec l’activité et se trouvant dans la zone minimale d’exclusion des tiers (Personnes autorisées à l’intérieur du périmètre de sécurité). Comme évoqué dans l’article plus haut, il ne s’agit pas d’une décharge de responsabilité. En effet, une décharge de responsabilité n’a aucune valeur légale en droit français ou belge. Par contre, le formulaire de renonciation et de décharge de responsabilité (Waiver and Release of Liability Form) est légal et très prisé par le droit des pays sous influence anglosaxone dont aux USA, inspiré du système anglais de la Common Law. Donc en France, le télépilote restera toujours responsable de ce qu’il arrivera lors de sa pratique. Par contre, il pourra prouver par cette attestation que les gens présents dans la zone d’exclusion des tiers (ZET) ont été correctement informé des risques potentiels. Ce qui pourra alors atténuer dans une certaine mesure sa part de responsabilité s’il peut notamment prouver que les personnes présentes dans la ZET n’ont par exemple pas respecté ses consignes de sécurité. De plus, elles ne pourront pas arguer qu’elles n’étaient pas informées des risques potentiels. En espérant avoir répondu à votre attente sur le sujet. Bonne soirée, Bien cordialement, Lien de la page du document proposé au téléchargement sur la page de la DGAC relative à la “Catégorie spécifique”:
      https://www.ecologie.gouv.fr/exploitation-drones-en-categorie-specifique

    • Denis JEANT says:

      Bonjour Bruno, le gilet de sécurité n’est pas obligatoire au niveau de la réglementation aérienne que cela soit pour les vols en drone en loisir ou même en tant que professionnel. Au passage, l’idée est d’être bien visible. A titre d’exemple le nôtre est orange fluo/bleu marine et non jaune fluo comme d’autres peuvent l’être. Par contre, sur les chantiers où interviennent certains télépilotes pour par exemple réaliser des suivis de chantiers c’est le plus souvent obligatoire, comme le port d’un casque de protection. Sinon, l’intérêt de porter un gilet est d’être rapidement identifié comme télépilote par les tiers au sol, en cas de problème. De plus, le fait de le porter donne souvent une connotation professionnelle, distinguant du pratiquant de loisir qui utilise parfois le même type de drone. Comme badauds, il est souvent plus facile d’accepter les contraintes liées à la zone d’exclusion des tiers mise en place ou du vol de drone quand on sait qu’il s’agit d’un professionnel qui travaille, plutôt qu’un amateur qui s’amuse, pour être caricatural. Pour finir, le gilet peut constituer un excellent vecteur de communication avec le nom de son organisation et site Internet marqués au dos… Bonnes sessions de vols…

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